20 participants ce lundi.
1- La photo au musée – Présentation de Jean-Paul Olu
Jean Paul organise son propos en deux parties :
- Les aspects "sociologiques" : Les photos sont'elles autorisées ou interdites ?
A priori il n'y a aucun texte interdisant la photographie privée au musée, l'usage serait plutôt photos acceptées pour les collections permanentes et interdites pour les expos temporaires. En pratique on constate que la règle est très variable d'un musée à l'autre.
Les raisons généralement invoquées en cas de refus sont un travail accru pour les surveillants, une gêne pour les autres visiteurs, une entrave à la bonne circulation dans les salles.
Quand la photo est autorisée c'est généralement sans flash et sans pied, idem pour la perche selfie. Le sac à dos de matériel, ou d'autre contenu d'ailleurs, est également généralement non accepté dans les salles.
On peut se poser la question : pourquoi photographier au musée ? … Pour se souvenir, consulter à loisir, partager ce que l'on a vécu, …
Concernant l'autorisation de photographier, Didier suggère que la question de l'utilisation de la photo est aussi à se poser en terme de droits d'auteur. Il est différent de faire une photo "pour soi" ou pour la montrer au niveau de la sphère privée telle la famille par rapport à une photo que l'on "diffuserait" plus largement publiquement, par exemple dans une exposition ou sur un site.
- Les aspects techniques : En règle générale il s'agit de faire des photos dans des conditions de faible éclairage, ce qui suppose monter la sensibilité (sans atteindre celle qui conduirait à un "bruit" trop apparent … limite variable selon les générations d'appareils), choisir un objectif permettant une grande ouverture … jusqu'à 1.4 ou 2, descendre en vitesse jusqu'au 1/30ème. Choisir plutôt la priorité vitesse en appliquant la règle vitesse minimale = 1/focale (en mm), sachant que la stabilisation (sur certains objectifs ou au niveau du capteur, selon les marques) permet de gagner 1, 2, 3, … "crans".
Les ombres, les reflets, les défauts de parallaxe et … les autres visiteurs sont aussi à citer parmi les difficultés de la pratique photo au musée.
De la discussion on peut retenir l'intérêt de se concentrer sur certains détails pour une mise en valeur et penser à cadrer "large" à la prise de vue quand cela est nécessaire pour pouvoir "rétablir" les fuyantes en post-traitement.
2- Lecture de photos : une dizaine de participants proposent leurs photos à la critique de l'assemblée, y compris les "traitements N&B" suite à la proposition de "reprises" de certaines photos vues lors de la séance précédente.
3- Pratique : Post traitement d'une photo avec passage au High Key
Inno nous propose en fait 3 démonstrations successives "en live" sous lightroom.
En premier lieu, il s'agit de "développer" la photo "brute" en jouant sur les curseurs "conseillés" pour cette phase mais selon le déroulement adopté par Inno : Correction du profil, ombre & lumière, N&B, T°, clarté, vibrance, netteté, luminance.
Puis s'agissant d'un portrait, Inno nous propose d'utiliser l'outil pinceau pour renforcer le regard en "retouchant" l'iris.
Enfin, passage au High Key, en agissant sur les curseurs saturation, T°, contraste et vignetage.
Didier